Comment j’ai fait pour me spĂ©cialiser sur le SEO chinois (Baidu) ?
Bonjour tout le monde !
GrĂące Ă mes articles, mes confĂ©rences, et mĂȘme mes ouvrages, je reçois souvent des demandes, et surtout la mĂȘme question : « comment j’ai fait pour me spĂ©cialiser sur le SEO sur Baidu, en Chine ? » car il n’existe pas de formations ou d’ateliers sur cette thĂ©matique ! C’est vrai. Alors dans cet article, j’ai dĂ©cidĂ© de vous raconter dans les grandes lignes comment cela est arrivĂ© … đ
Avant de me spĂ©cialiser sur Baidu, je faisais dĂ©jĂ du rĂ©fĂ©rencement naturel sur Google depuis 3 ou 4 ans. Google a donc toujours Ă©tĂ© mon point de dĂ©part. Un jour, je me suis dit « ah c’est dommage, je ne pratique plus trop le chinois mandarin dans le cadre du travail » (aprĂšs avoir changĂ© de poste de chef de projet de veille juridique sur la Chine dans le domaine du HSE Ă SEO Manager en agence). J’ai donc dĂ©cidĂ© de creuser un peu et de voir quels sont les moteurs de recherche utilisĂ©s en Chine, et lĂ , je tombe sur le futur moteur de recherche sur lequel je me spĂ©cialiserai en tant que (quasi) pionniĂšre aussi : BAIDU.
Je me suis dit Ă l’instant « ah, ce n’est pas Google CN qui est utilisĂ© ! », et j’ai vu une opportunitĂ© pour m’entraĂźner Ă lire en mandarin, Ă tester des nouveautĂ©s, et lĂ , ma passion grandissait encore un peu plus ! Au fur et Ă mesure, je me suis rendue compte que les critĂšres de rĂ©fĂ©rencement, les critĂšres de code, de balisage sont tout de mĂȘme assez diffĂ©rents de Google. Mais surtout, faire du SEO en Chine demande de s’adapter totalement Ă la culture, et heureusement que j’ai cette chance d’ĂȘtre biculturelle. Je me sens tout aussi française que chinoise / cambodgienne. J’ai les valeurs des deux cĂŽtĂ©s, et je me sens bien Ă©quilibrĂ©e.
Finalement faire du marketing fait appel Ă des aspects culturels, de comprendre les coutumes locales, etc. C’est HYPER important. Vous me verrez jamais traduire littĂ©ralement des contenus (surtout que je suis issues d’une formation d’ingĂ©nierie linguistique).
C’est un peu ainsi que je suis devenue une spĂ©cialiste du moteur de recherche Baidu, puis j’ai creusĂ© du cĂŽtĂ© de Qihoo 360, Sogou, Shenma pour comprendre leurs diffĂ©rences avec Baidu, et j’ai Ă©tendu mes compĂ©tences Ă ces autres moteurs.
J’adore le web, les langues, la technique, et j’ai appris par la suite le japonais pour comprendre Yahoo! Japan, et aussi parce que le japonais a toujours une langue que je veux apprendre đ
Vous connaissez mon histoire maintenant, et je veux continuer Ă l’Ă©crire avec vous.
Bon courage Ă tous !
VĂ©ronique Duong – Directrice associĂ©e chez Rankwell, mais avant tout passionnĂ©e par le SEO et les langues