Mon avis sur le futur du SEO et mes « craintes »
Bonjour tout le monde !
RĂ©cemment, je sens que de plus en plus de monde veulent arrĂȘter le SEO pour faire autre chose, pour faire un mĂ©tier plus « fondĂ© » sur quelque chose, sur une « science plus exacte ». C’est vrai que, nous, les SEO sont actuellement en train de se battre contre des algorithmes qu’on ne connait pas, et il faut justifier des hausses et des baisses Ă longueur de journĂ©e, et au bout d’un moment, cela ne paraĂźt vraiment pas « concret ».
Personnellement, je crois toujours au SEO pour le moment, car pour moi tant que les moteurs de recherche existent, tant que des sites web existent, le SEO EXISTERA toujours. D’ailleurs, je n’ai jamais dit pourquoi je me suis spĂ©cialisĂ©e sur Baidu. Auparavant, je ne travaillais que sur Google comme la plupart d’entre vous, mais un jour je me suis dit « attends, tu parles chinois, tu connais le SEO assez bien maintenant, tu peux te spĂ©cialiser sur un autre moteur de recherche, au cas oĂč si … Google disparaĂźt ou change carrĂ©ment sa mĂ©thode de fonctionnement » (bon ça m’Ă©tonnerait … mais on ne sait jamais !). Je me dis qu’il faut toujours avoir deux spĂ©cialitĂ©s, au moins. Je les ai. Mais ce n’est pas suffisant.
Faire du SEO, c’est cool, j’audite, je vois des problĂšmes, je donne des recommandations, mais je suis encore trop dĂ©pendante d’une agence technique qui ne veut pas se bouger, trop dĂ©pendante du marketing qui doit valider les recommandations, et si les changements ne sont pas mis en place, les rĂ©sultats ne sont pas lĂ . Et je sens que ce n’est pas concret parfois.
Donc, j’ai dĂ©cidĂ© de bifurquer un peu, et de devenir une auteure de livres, une confĂ©renciĂšre, une chargĂ©e de TD dans une universitĂ© pour des Ă©tudiants en Master 2, de donner des formations, et surtout je me tourne vers le content marketing / la rĂ©daction web. Mais je reste dans la lignĂ©e du SEO.
Si un jour le SEO disparaĂźt (ce que je ne souhaite absolument pas), je ferais de la rĂ©daction technique (j’avais de trĂšs bonnes notes dans cette matiĂšre en Master 1 haha) ou de l’ingĂ©nierie linguistique pure et dure (et en plus j’aime beaucoup ça, et j’ai un diplĂŽme de Master en TAL), de la PAO, du print car j’ai une MaĂźtrise en Conception de Documentation Multilingue et MultimĂ©dia. Pour moi, ce sont des disciplines plus concrĂštes. Mais bon, on n’en est pas lĂ , et je crois sincĂšrement qu’on progresse plutĂŽt qu’on rĂ©gresse en SEO.
Je ferai toujours du SEO, mais je veux faire ressortir en moi toutes les compĂ©tences que j’ai pour m’ouvrir d’autres portes au cas oĂč … ingĂ©nierie linguistique (chef de projet R&D pour proposer des concepts et des idĂ©es innovantes), content marketing, vidĂ©o marketing, la rĂ©daction web, ĂȘtre une confĂ©renciĂšre / digital evangelist Ă part entiĂšre, etc.
Je sais, ça fait un peu « trouillard » comment je m’exprime dans cet article, mais il faut se projeter et penser Ă long terme. Voir plus loin.
Si vous souhaitez donner votre avis sur le SEO, je vous invite vivement Ă le faire dans les commentaires đ
Bon courage Ă tous,
VĂ©ronique Duong – Consultante SEO certifiĂ©e CESEO 2014
Le simple fait que l’on voit encore des pages importantes de sites majeurs ou institutionnels dĂ©sindexĂ©es pour diverses causes montre bien que le SEO ne va pas disparaĂźtre tout de suite. Mainte fois annoncĂ© comme mort (mises Ă jours, augmentation du nombre d’Adwords etc.), le SEO se diversifie et commence avec un site accessible et propre (rapide, sans spider traps, bien organisĂ© dans son arborescence, etc.) et fait la liaison entre la webperf et le webmarketing (souvent pas simple > la faible connaissance en SEO de certains dĂ©veloppeurs entraĂźne parfois des catastrophes).
En parallĂšle, un coup d’oeil aux forums et aux ressources mises en place par Google pour que les webmasters crĂ©ent des sites faciles Ă comprendre pour son moteur permet Ă©galement de voir que nous sommes encore loin d’un SEO inutile.
Alors oui, expliquer une baisse de mot-clĂ© dans les SERP, c’est au SEO qu’on demande et c’est relou quand aprĂšs des heures de crawls, d’analyse de logs, de lecture et autres, on revient en disant « c’est peut-ĂȘtre ça ou ça, c’est pas sĂ»r » mais c’est un dĂ©tail qui doit ĂȘtre corrigĂ© par du transfert de connaissances aux Ă©quipes internes (technique, rĂ©daction, marketing). Ce n’est pas sensĂ© ĂȘtre une tĂąche quotidienne du SEO sinon cela n’a pas de sens. L’une des mission d’un SEO est de dĂ©velopper la culture du SEO dans l’entreprise car toutes les parties ont un impact sur le SEO.
Aujourd’hui, je vois le SEO comme l’interface entre de nombreux mĂ©tiers du web pas toujours conscients que Google reste le premier « domaine rĂ©fĂ©rent » du monde dans la plupart des pays et que s’il faut Ă©videmment faire un site pour les internautes, si le site n’est pas fait comme Google le souhaite, il ne servira Ă rien. C’est comme une jolie landing d’acquisition sans CTA au dessus de la ligne de flottaison …
Cela dit, il est vrai que si demain Google perd son avantage sur les moteurs en France, je devrai me mettre Ă jour sur le nouvel acteur mais ce dernier mettra normalement plusieurs annĂ©es Ă prendre le dessus et fera tout pour que je sois Ă jour puisque je sers d’intermĂ©diaire entre le moteur et les entreprises qui souhaitent dĂ©velopper un site ou amĂ©liorer sa visibilitĂ©. Si je parlais chinois, j’aurais sans doute fait un focus sur BaĂŻdu aussi đ !
Bonjour,
Je crois aussi que le SEO a encore de beaux jours devant lui. J’ai rĂ©guliĂšrement des dĂ©bats avec des gens qui pensent que le SEO n’a plus d’avenir mais je ne suis pas du tout d’accord. Le SEO change et Ă©volue, cela est certain, mais il a encore un bel avenir je pense et ce sont d’ailleurs ces changements qui font la beautĂ© du mĂ©tier.
Et vive la multicompĂ©tence, c’est une belle valeur ajoutĂ©e oui đ
Bonne continuation pour la suite !